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Le cadre juridique de l’apprentissage transfrontalier est complété

Le cadre juridique de l’apprentissage transfrontalier est complété

L’ordonnance n° 2022-1607 du 22 décembre 2022 relative à l’apprentissage transfrontalier ainsi que son rapport sont publiés au JO du 23 décembre 2022.

 

La loi n°2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration a instauré le cadre légal de l’apprentissage transfrontalier au sein du Code du travail (C. trav., art. L. 6235-1 à L. 6235-3).

 

Celui-ci ouvre la possibilité, pour les apprentis qui le souhaitent, d’effectuer une partie de leur formation, pratique ou théorique, dans un pays frontalier de la France. La mise en place opérationnelle de ce dispositif est conditionnée à la conclusion d’accords bilatéraux avec chaque pays frontalier.

 

Cette même loi habilite le Gouvernement à organiser, par voie d’ordonnance, les modalités de mise en œuvre et de financement de l’apprentissage transfrontalier et à en adapter les modalités d’application en Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.

 

Cette ordonnance précise d’abord les règles d’application et d’exclusion de certaines dispositions du droit français, afin notamment de tenir compte du caractère international de l’apprentissage.

 

Elle prévoit en outre que la gestion de l’ensemble des contrats d’apprentissage transfrontalier sera confiée à un opérateur de compétences unique désigné par le ministre chargé de la formation professionnelle.

 

Enfin, en outre-mer, l’ordonnance prévoit notamment que l’apprentissage transfrontalier puisse se développer dans l’environnement géographique direct des collectivités, et ce même en l’absence de frontière physique.

 

Cette disposition permet ainsi, pour la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, d’envisager des apprentissages transfrontaliers avec le Canada ou les Etats-Unis.

 

Pour La Réunion et Mayotte, cette disposition ouvre des opportunités vers les États ou territoires disposant d’une façade maritime sur l’Océan Indien, tels que l’Île Maurice ou l’Afrique du Sud.